LE ROCK : UNE REVOLUTION MUSICALE…ET POETIQUE
avril 3, 2012
La plupart des gens de ma génération, contemporains de l’âge d’or du rock n’ Roll, tout à leur plaisir de danser comme on fait l’amour
(rock and roll), ont écouté cette musique, sans essayer de comprendre les textes des chansons. Et pourtant, il s’agissait souvent
de véritables poèmes, dont le sens avait autant d’importance pour les auteurs que leur musique. Les Beatles, les Stones, Neil Young, Lou
Reed etc. Bob Dylan, bien sûr, qui emprunta son nom à Dylan Thomas, poète élisabéthain. Mais surtout Jim Morrison, remarquablement cultivé, qui souffrit beaucoup de n’être considéré que comme une rock star capricieuse, sans qu’on prête attention à ses tourments traduits par ses poèmes : « Je suis un homme de mots » affirma-t’il jusqu’à sa disparition prématurée à Paris, patrie des poètes chers à son coeur, Rimbaud et Verlaine en particulier, dont il ne se lassait pas de réciter des textes entiers. Et ce n’est pas un hasard, s’il vint s’y réfugier, loin de l’Amérique du Vietnam et du Klu Klux Klan, lui le chantre d’une révolution non violente, pourchassé par le FBI pour outrages aux bonnes moeurs.
Mon amitié avec Serge Faubert, « guitar héro » à sa manière, même s’il est plus jeune que moi, m’a encouragé à donner à entendre
simplement, avec quelques citations musicales à la guitare électrique, – l’instrument mythique de cette musique –, juste les mots de cette prodigieuse et parfois tragique histoire : celle des sixties et des seventies, de notre révolte et de nos rêves les plus fous, en
particulier, « cet espoir à vous faire pleurer de rage », d’un monde meilleur pour tous » comme l’écrivait dans sa prison turque Nazîm
Hikmet qui vint mourir en Europe en 1963 alors que naissait ce mouvement musical issu du Blues des esclaves noirs américains.
Sans doute ses « étoiles filantes » ont ils trop risqué, nus, sans masques, terriblement vulnérables, sur les tréteaux de la place
publique dans une époque où le détournement des médias devenait la chasse gardée de politiques autoritaires.
Cette musique et sa poésie nous rappelle toujours combien sont fragiles l’Amour, la Liberté et la Beauté : c’est pour cela que nous
l’aimons tant !
E.FABRE-MAIGNÉ
(rock and roll), ont écouté cette musique, sans essayer de comprendre les textes des chansons. Et pourtant, il s’agissait souvent
de véritables poèmes, dont le sens avait autant d’importance pour les auteurs que leur musique. Les Beatles, les Stones, Neil Young, Lou
Reed etc. Bob Dylan, bien sûr, qui emprunta son nom à Dylan Thomas, poète élisabéthain. Mais surtout Jim Morrison, remarquablement cultivé, qui souffrit beaucoup de n’être considéré que comme une rock star capricieuse, sans qu’on prête attention à ses tourments traduits par ses poèmes : « Je suis un homme de mots » affirma-t’il jusqu’à sa disparition prématurée à Paris, patrie des poètes chers à son coeur, Rimbaud et Verlaine en particulier, dont il ne se lassait pas de réciter des textes entiers. Et ce n’est pas un hasard, s’il vint s’y réfugier, loin de l’Amérique du Vietnam et du Klu Klux Klan, lui le chantre d’une révolution non violente, pourchassé par le FBI pour outrages aux bonnes moeurs.
Mon amitié avec Serge Faubert, « guitar héro » à sa manière, même s’il est plus jeune que moi, m’a encouragé à donner à entendre
simplement, avec quelques citations musicales à la guitare électrique, – l’instrument mythique de cette musique –, juste les mots de cette prodigieuse et parfois tragique histoire : celle des sixties et des seventies, de notre révolte et de nos rêves les plus fous, en
particulier, « cet espoir à vous faire pleurer de rage », d’un monde meilleur pour tous » comme l’écrivait dans sa prison turque Nazîm
Hikmet qui vint mourir en Europe en 1963 alors que naissait ce mouvement musical issu du Blues des esclaves noirs américains.
Sans doute ses « étoiles filantes » ont ils trop risqué, nus, sans masques, terriblement vulnérables, sur les tréteaux de la place
publique dans une époque où le détournement des médias devenait la chasse gardée de politiques autoritaires.
Cette musique et sa poésie nous rappelle toujours combien sont fragiles l’Amour, la Liberté et la Beauté : c’est pour cela que nous
l’aimons tant !
E.FABRE-MAIGNÉ
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